La trompette bop, le jazz et Lyon

Au début des années 2000 à Lyon, une bande de musiciens fraîchement émoulue de leurs conservatoires respectifs se retrouve autour d’un amour (suprême) pour Coltrane et fondent le  Collectif Polycarpe .  En 2007, ces jazzmen en quête d’aventures et le Grolektif  (d’autres jazzeux mais pas que) posent enfin leur matos rue Delandine, près de Perrache et ouvrent les portes du Périscope. Au sein du Collectif Polycarpe qui devient le Lyon Jazz Collectif  et autour de quelques membres actifs, des tas de formations voient le jour.

Sur Amply nous avons déjà parlé en début d’année du pianiste David Bressat. Aujourd’hui, c’est au tour du trompettiste Julien Bertrand et de quelques comparses de la première heure.

Tout à la fois à la tête d’un quartet, d’un quintet et engagé aussi bien dans des formations ethio-jazz (Ompa Bompa) que dans des projets mariant hip-hop et jazz (Hip Hop Acoustic Band), Julien Bertrand a enregistré deux albums.

En 2010, il signe avec son quintet le prometteur « Hear we are » avant de collaborer avec le pianiste américain Joel Holmes (ex-membre du Roy Hargrove quintet) sur « sweet and soulful », un album teinté de jazz hard-bop.

Un petit extrait dans un contexte pas déplaisant :

Les formations du Lyon Jazz Collectif (L.J.C.) sont à géométrie variable mais avec une constante du type « les copains d’abord ».

On retrouve donc sur cette nouvelle scène jazz lyonnaise : les batteurs  Stéphane Foucher et Arthur Declercq, les guitaristes Alexandre Clayette et Sébastien Joulie ou d’autres souffleurs comme Vincent Périer ou Benoit Baud.

Pas de jeu individuel ici mais une envie de partage qui se manifeste par l’organisation d’activités pédagogiques au Périscope (les « Jazz Workshops») ou du festival « Jazz en hiver »… avec Jeff Ballard en guest star pour la première édition. Le gage d’un beau futur en somme.