No mad ? Idomeni – le voyez-vous aussi ?

Un violon aux cordes criardes, des clarinettes aux influences klezmer désolées, quelques notes retro-modernes d’un synthé, l’accélération d’un enchevêtrement d’instruments aux dédales infinies et puis tout d’un coup cassant comme le verre le silence laissé en place, viennent les envolée lyriques d’une madame loyale. Quel est donc tout ce cirque grotesque ?

No Mad, c’est une poésie accessible aux images fortes qui puise dans l’imaginaire sombre d’un roman noir, où une femme à l’allure élancée, laissant entre-voir l’élégance de ses pas au rythme lancinant de sa robe fendue, vient porter à ses lèvres rouge contrastant avec l’obscurité d’une ruelle parisienne et de son teint pâle, son porte-cigarette, entre deux parole à la tonalité grave et où les mots deviennent mondes. No mad, c’est de ces images là, par quelques mots imprimés dans nos imaginaires. Mais toutes ces images, n’était-ce que du spectacle ?

No Mad, c’est aussi une vision réelle prenant place dans l’imaginaire, ou vice-versa, No Mad, c’est une exploration intérieure des sentiments, des désirs, mais c’est aussi une vision extérieure n’exagérant que de peu la farce de nos histoires et de notre Histoire.

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Quelques titres extraits de l’album