Wailing trees : big up !

Wailing trees

Bon alors, autant vous le dire tout de suite, là, comme ça me vient, hop, tout de go, et puis ça sera dit et je ne reviendrai pas là-dessus : en général, je me méfie des groupes français de reggae. Le côté sauvez les arbres, pourquoi ce monde si violent, Babylone nous étouffe, etc., ça ne me branche pas du tout. Ah c’est comme ça, hein, on ne se refait pas ma p’tite dame.

 

Et puis l’été dernier, sur une des scènes du Démon d’or (qui prépare sa 10e édition, on en reparlera), je vais me remplir un peu les oreilles et les yeux de groupes locaux, et me voilà un brin goguenarde à attendre les Wailing Trees au fond du chapiteau, pas bien loin de la sortie au cas z’où.
Et là, « c’est le drame » (merci M6) : j’ai dû remettre mes sarcasmes dans ma poche, juste l’envie de balancer les épaules (oui, les deux) et de sauter en rythme (sur les 2e et 4e temps). Révélation Wailing trees ! Une explosion de cuivres, un wagon d’énergie communicative, des harmonies vocales bien rodées, le tout bien calé au poil près, c’est du tout bon !
De la bonne vibe, chaude et puissante, un reggae plutôt roots, teinté de soul, de funk, de rock, en anglais et en français, et puis la voix de Riwan au grain si particulier…

Après avoir sorti un premier EP « Selon ma nature », (toujours disponible ici) puis tourné dans toute la France, les Wailing Trees ont terminé dans le trio de tête des « Victoires du Reggae » dans la catégorie « Artiste Révélation 2014 » (passés à deux dreads de la première place !).

Les voilà enfin revenus au bercail pour enregistrer leur premier vrai album.

Alors maintenant je trépigne…

Pour montrer de quoi ils étaient capables, après avoir rodé sur scène la version ragga de leur titre « The world go round », ils ont balancé sur la toile une version soul, nostalgique, et belle à pleurer. Chapeau bas, messieurs…

Pour patienter jusqu’à la fin de l’année (le bébé est prévu pour Noël), il faut aller voir le groupe sur scène. Dans la région, bientôt :

Le 5 juillet, au Festival Fest bouc, à Mornant;
Le 12 juillet, au Festival Un été côté Saône, à Villefranche sur Saône.