Strange Milk : une étrange mixture musicale

Un petit (gros ?) revival sixties semble poindre entre Saône et Rhône. Après Tara King Th , les Cavemen Five ou la pop baroque d’Odessey & Oracle, voici le néo-psychédélisme de Strange Milk.

Né entre un champ de fraises et une plantation de fleurs de pavots du côté du Creusot, le quartet devenu lyonnais nous sert l’un des plus beaux milk-shake du moment. Avec des goûts prononcés de Pink Floyd, Velvet Underground et de fines pointes de Donavan ou des Kinks, ce met est enrobé d’un nappage indie-rock 90’s où l’on croise Beck, la scène « Madchester » ou encore les Flaming Lips.

Les chefs de Strange Milk n’en sont pas à leur premier essai, puisqu’ils avaient commis en 2011  « Infrasonic sunflowers » mêlant déjà climats paranoïaques et floydiens à des ambiances acid folk. Pour parfaire notre plaisir, ils s’étaient permis de reprendre le titre culte de Gérard Manset, « Animal on est mal » dans une version modernisée et groovy, tendance Jad Wio. En 2013 ils remettent le couvert avec le très abouti « The odd one out ». Sur ce mini-album réalisé auprès de l’équipe de Honey Pie, Strange Milk invente l’album manquant entre Revolver et Sgt Pepper.

Loin d’une redite, l’originalité de leur musique vient d’une capacité à s’approprier des répertoires différents pour donner une musique nouvelle dans laquelle les kids des années 2010 se retrouvent parfaitement.

 

Le nouveau clip « Here I am », mini tube que n’aurait pas renié Liam Gallagher, augure d’une suite percutante à cette très jolie aventure.

Ils seront en concert le 12 février au Kraspek Myzik.

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