Spitzer: electro-dark progressive

 

Après plusieurs EP et une bonne cargaison de remix en tous genres trouvables sur le net, les deux frangins lyonnais de Spitzer ont publié fin 2012 leur premier opus. Sobrement intitulé « The Call », cet album est une vraie réussite.

Paru chez Infiné, le label d’un autre régional, Agoria, ils rejoignent ainsi de très bonnes formations, comme Arandel, Composer ou encore Aufgang, et restent très fidèles à l’univers de cette maison de disques.

Leur electro-dark est en effet sans cesse sous perfusion de rock progressif et de musiques de films, l’ensemble des morceaux étant très « cinématique ».

La formule paraît souvent simple, avec de longues progressions mélodiques puis une série de riffs répétitifs, mais le tout est très efficace.

Habitués des Nuits Sonores depuis leurs débuts, Matthieu et Damien Brégère ont mis pas moins de deux ans pour accoucher de cet album. Les deux frères sont de grands amateurs de rock, ce qui s’entend notamment sur le titre « Clunker » où Fab, du groupe de post-punk parisien Frustration, les accompagne au chant.

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