Parquet – Surface dansante

J’ai pas mal hésité avant de pondre cette chronique. J’aurais pu vous parler du chouette dernier album de Clara Clara, ou du  projet rétro 60s de Gloria , mais comme
1- J’aime les défis
2 – ils ont respectivement été repérés par la Fondation Ricard pour les uns, et par Libération pour les autres (grosse promo !)

je vous parle aujourd’hui d’un projet dont on ne trouve pas encore beaucoup de traces sur les internets, mais qui mérite qu’on s’y arrête plus qu’un instant.

Il s’agit de Parquet, un groupe porté par le label Carton Records dont on vous avait déjà parlé ici. Et si certaines têtes vous paraissent familières, ce n’est pas un hasard, puisque qu’on peut croiser les membres de Parquet dans une multitude de projets des collectifs Coax / Carton (entre autres, et dans le désordre : iRèNe, Radiation 10, OK, Lunatic Toys ou Ar Ker).

Si les membres de Parquet sont plutôt issus de la scène jazz, la faction qui a fondé ce projet expérimente la branche noise et dansante de la musique, et  produit une forme de techno 8-bit distordue à partir de « vrais » instruments. Cette volonté de faire danser le public sur une transe techno artisanale les rapproche du projet Magnetic Ensemble, dans lequel des musiciens de jazz ouverts à d’autres influences cherchent également à titiller la boule à facette et les parquets des dancefloors.

On ne trouve pas encore beaucoup de musique disponible sur internet, à part quelques vidéos de foule en délire

ou une bande originale de jeu vidéo des années 80

mais le mieux c’est encore de les guetter dans une des salles lyonnaises et d’expérimenter leur groove en direct.

Parquet, c’est :

Julien Desprez, Guillaume Magne : guitares

Clément Edouard : claviers, électronique

Jean-François Riffaud : basse

Seb Brun : batterie