Hystery Call : 20 ans à travers l’enfer du rock’n roll

20 ans déjà ! Le groupe lyonnais Hystery Call fête le 10 octobre, sur la scène du Marché Gare,  ses noces de porcelaine. C’est pourtant pas la matière qu’on leur souhaite de rencontrer tant le groupe à l’habitude de tout casser.

Il n’existe pas beaucoup de groupes sur la scène lyonnaise qui peut se targuer d’une telle longévité. Alors quel est le secret d’Hystery Call ? Formé autour du couple Mathias Von Bugovitch (Bugo) à la contrebasse et au chant et de Miss Alex (guitare et chant), le combo lyonnais (6 musiciens à l’origine) joue, compose et enregistre tout ce qui compte de rock’n roll, rockabilly, garage, heavy rock ou autre alternative country.

La scène est d’abord leur seul territoire et avec des concerts dans toutes les bourgades imaginables, ils aiguisent un répertoire à coup de riffs acérés, de contrebasse slappée et de chant « hormoné ». Ambiance vintage assumée : c’est ce putain de rock’n roll – celui qu’on entend dans un de ces rads du fond de l’Oklahoma – qui est à l’honneur.

Un premier album « Mi vida loca » voit le jour en 2000, et même si le groupe compte encore une section de cuivres amenant un groove certain, les 10 morceaux sont balancés à toute vitesse, sans concession. Le garage band offre alors une musique entre Cramps, Motorhead et Madness.

mi vida loca

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2009, retour aux fondamentaux : batterie-2 guitares-contrebasse et chant. Avec l’album « Nosorrowland », plus produit, plus punk et encore plus efficace. La première place est laissée au chanteur Bugo qui est aussi l’auteur-compositeur et illustrateur des pochettes avec une voix qui oscille entre Bon Scott et Joey Ramone. Avec toujours plus de dates, le groupe se fait plaisir en live et la complicité entre Mister Bugo et Miss Alex enrichit encore des sets d’une puissance toujours intacte.

Le dernier bébé du groupe (devenu trio) sort à la rentrée 2012 sous le nom de « Nothing’s like home » , un retour à la maison qui se veut plus mature avec des ambiances moins heavy, empruntant à la surf-music et au rockab’.

Hystery-Call nlh

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur scène toujours,  même s’ils arrivent à faire autant de bruit à 3 qu’une cohorte de jeunes métalleux,  ils peuvent aussi leur apprendre à jouer une reprise de Motorhead en acoustique qui a de la gueule :